Réponse a cet auteur Réda Benkirane
Je ne prétends pas défendre Harun Yahya, mais dès ses débuts, il a travaillé sur le créationnisme, ce n’est pas uniquement en 2007 qu’il s’est intéressé a cela. il suffit de lire son site Internet pour comprendre que bien avant 2007, ce chercheur éditait des articles sur le créationnisme. Non pas exclusivement a partir d’étude d’évangéliste comme cet auteur voudrait nous le faire croire. Il n’y a donc pas d’importation en islam par le « succès évangélique ». Bien au contraire, l’islam a toujours fait état du créationnisme. La première révélation, connu de tous, mais pas de Réda Benkirane, dans le Coran S 96 1, 2, 3 et 4 : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume… ». ce qui prouve bien que ce n’est pas une « histoire intellectuelle contemporaine ». sans discuter du fond de ces 4 versets incitant fortement les gens a la connaissance, la découverte et l'enseignement. En opposition avec l’affirmation de cet auteur qui prétend que c’est une involution...
Ce ne sont pas 400 milles personnes, venant d’une secte toute récente, qui pourraient donner quelques leçons a une culture islamique de 14 siècle. Cet article est purement faux, fait dans l’intention d’éluder les réalités. Comme vous dites, si dans la Genèse 1, 26-27, il est dit « Dieu créa l'homme à son image ». cependant, dans le Coran, c’est beaucoup plus fixes :
S21 : 33. « Et c'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune, chacun voguant dans une orbite. ». IL est source de tout, et rien ne se créera sans son commandement.
Il n’y a jamais eu d’importation, les textes du Coran sont beaucoup plus précis que ce qu’il a voulu démontrer. Réda Benkirane use de mensonge et d’astuce, comme si les textes n’étaient accessibles a tous. Rappelons le verset suivant : S21 : 30. « … n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? »
Réda Benkirane dit : « Or cette divinisation de l'homme n'a pas d'équivalent en islam. Le Créateur y reste incommensurable, inconnaissable, quand « Il n'engendre pas et n'est pas engendré » et que « Nul n'est égal à Lui.»» bien au contraire, la divination de l’homme est parfaitement représenté dans beaucoup de texte du Coran. S18 : 50. « Et lorsque Nous dîmes aux Anges : "Prosternez-vous devant Adam", ils se prosternèrent, excepté Iblis [Satan] qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. ». mais, Allah n’a nul besoin d’engendrer. C’est donc parce qu’Il n’a point de semblable et qu’Il Se suffit à Lui-même. Preuve que le créationnisme n’est pas une pale copie de ces évangélistes, puisque ce message « nul est égal a lui » s’adresse aux associatieurs, comme eux. Mais l’essentiel est la création de Dieu qui a été honoré même par les anges de Dieu et qui exprime la supériorité de l’être a l’animal.
Al Jahiz (776-868) n’a jamais été un zoologiste. C’est une affirmation fausse, il est en effet a l’origine de nombreux livres dont celui qui est cité : Livre des Animaux, mais n’est aucunement un zoologiste néanmoins il est plutôt un croyant naturaliste. Il a écrit plus de 250 livres, et au 8 eme siècle il y avait de nombreux ouvrages partisans du moutazalisme. C'est-à-dire la compréhension de la nature par le rationalisme et la logique tel le scientifique qui observe des phénomènes et les interprètes tout en conservant a l’esprit la tradition islamique qui se base sur l’omnipotence de Dieu.
Il est très complexe de décrire le moutazalisme, mais il faut savoir que cette construction de la pensé a permis la naissance du kharidjisme en opposition avec les traditions islamiques et surtout en opposition avec le califat de l’époque. C’était une opposition plus que religieuse, elle est politique. C’était le début de la division en trois groupe essentiel des musulmans. D’ailleurs le moutazalisme est différent du chiisme. Il est donc évident que ce que traite cet auteur est très complexe et ne peut être compris sur un seul paragraphe. Il a simplement utilisé les dissensions entre les kharidjites et les orthodoxes pour asseoir sa théorie. Cette doctrine a disparu entre le IX et XII eme siècle, mais reprise par la suite par le chiisme.
La démonstration de cet auteur est une preuve de son penchant unique pour la philosophie naturaliste tiré de celle grec. En citant Ibn Miskawayh, il oriente ainsi son argumentation en faveur de cette philosophie naturaliste. le principal trait distinctif de Miskawayh, et une preuve supplémentaire de sa grande admiration pour la philosophie grecque qu’il avait étudiée, réside peut-être dans le fait qu’il n’a pas cherché à concilier la religion et la philosophie, comme ont tenté de le faire plusieurs des philosophes musulmans qui l’avaient précédé, pas plus qu’il n’a voulu en faire la synthèse, à l’instar des soufis (Frères de la Pureté), par exemple. Il a exposé des idées fondamentalement grecques en les attribuant la plupart du temps à leurs véritables auteurs. C’est dans ce contexte qu’il est considéré comme un historien, en raison de ses nombreuses traductions avec citation de leur hauteur. Les frères de la pureté sont ni plus ni moins que des soufis opposés encore une fois a cette orthodoxie et la tradition pure de la foi. Il est évident que cet auteur n’aurait jamais eu le courage de citer Ibn taymiya qui lui, était opposé a cette philosophie détaché de toute tradition islamique.
D’ailleurs les Frères de la Pureté étaient liés a la da’wa shiite ismaélite. Qui se repose essentiellement sur les méthodes sunnites et des différents ouvrages traduit des grecs. Un espèce de mariage de « rationalisme » et de foi.
Le dénominateur communs de tous ces savants de l’écriture et ou historiens était l’islam et l’unicité de Dieu. Il n’y avait donc pas de place, au sein même de la civilisation islamique a une théorie de l’évolutionnisme. Bien au contraire, tous les épîtres traitant de science mathématique, naturalisme, rationalisme, théologique ou psychologique sont la création de Dieu : ils viennent de Dieu et retournent finalement à Lui.
Derrière ce faut texte réduit, l’auteur ne dit pas non plus : « Ces règles de vie utiles aux jeunes garçons le sont aussi aux adultes, mais elles le sont davantage aux adolescents parce qu’elles les habituent à aimer la vertu et les élèvent dans cette voie, si bien qu’ils n’ont aucune peine à se garder du vice et à se conformer aux prescriptions de la sagesse et aux dispositions de la loi divine [charia] et de la tradition du Prophète. Ils apprennent la maîtrise de soi qui permet de résister à la tentation des plaisirs immoraux, de ne jamais y succomber et de la chasser de son esprit. Cette culture leur inculque le goût de la philosophie et leur fait toucher les choses supérieures que nous évoquions au début du livre : proximité de Dieu tout puissant, voisinage des anges, et en même temps bonheur sur terre, vie heureuse, belle jeunesse, rareté des ennemis, abondance des louanges et sollicitude des hommes de bien et de l’élite» p. 34-35. vous le retrouverez dans Traité d’éthique de Miskawayh.
L’ âme du jeune est le centre de la connaissance, la plus noble des créatures en ce bas monde. L’âme du jeune garçon étant en de telles dispositions, il faut s’en occuper, la préserver et ne pas l’abandonner à un mauvais formateur ou à une personne dépourvue de qualités de caractère et de penchants nobles.
S21 : 33. « Et c'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune, chacun voguant dans une orbite. ». IL est source de tout, et rien ne se créera sans son commandement.
Il n’y a jamais eu d’importation, les textes du Coran sont beaucoup plus précis que ce qu’il a voulu démontrer. Réda Benkirane use de mensonge et d’astuce, comme si les textes n’étaient accessibles a tous. Rappelons le verset suivant : S21 : 30. « … n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? »
Réda Benkirane dit : « Or cette divinisation de l'homme n'a pas d'équivalent en islam. Le Créateur y reste incommensurable, inconnaissable, quand « Il n'engendre pas et n'est pas engendré » et que « Nul n'est égal à Lui.»» bien au contraire, la divination de l’homme est parfaitement représenté dans beaucoup de texte du Coran. S18 : 50. « Et lorsque Nous dîmes aux Anges : "Prosternez-vous devant Adam", ils se prosternèrent, excepté Iblis [Satan] qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. ». mais, Allah n’a nul besoin d’engendrer. C’est donc parce qu’Il n’a point de semblable et qu’Il Se suffit à Lui-même. Preuve que le créationnisme n’est pas une pale copie de ces évangélistes, puisque ce message « nul est égal a lui » s’adresse aux associatieurs, comme eux. Mais l’essentiel est la création de Dieu qui a été honoré même par les anges de Dieu et qui exprime la supériorité de l’être a l’animal.
Al Jahiz (776-868) n’a jamais été un zoologiste. C’est une affirmation fausse, il est en effet a l’origine de nombreux livres dont celui qui est cité : Livre des Animaux, mais n’est aucunement un zoologiste néanmoins il est plutôt un croyant naturaliste. Il a écrit plus de 250 livres, et au 8 eme siècle il y avait de nombreux ouvrages partisans du moutazalisme. C'est-à-dire la compréhension de la nature par le rationalisme et la logique tel le scientifique qui observe des phénomènes et les interprètes tout en conservant a l’esprit la tradition islamique qui se base sur l’omnipotence de Dieu.
Il est très complexe de décrire le moutazalisme, mais il faut savoir que cette construction de la pensé a permis la naissance du kharidjisme en opposition avec les traditions islamiques et surtout en opposition avec le califat de l’époque. C’était une opposition plus que religieuse, elle est politique. C’était le début de la division en trois groupe essentiel des musulmans. D’ailleurs le moutazalisme est différent du chiisme. Il est donc évident que ce que traite cet auteur est très complexe et ne peut être compris sur un seul paragraphe. Il a simplement utilisé les dissensions entre les kharidjites et les orthodoxes pour asseoir sa théorie. Cette doctrine a disparu entre le IX et XII eme siècle, mais reprise par la suite par le chiisme.
La démonstration de cet auteur est une preuve de son penchant unique pour la philosophie naturaliste tiré de celle grec. En citant Ibn Miskawayh, il oriente ainsi son argumentation en faveur de cette philosophie naturaliste. le principal trait distinctif de Miskawayh, et une preuve supplémentaire de sa grande admiration pour la philosophie grecque qu’il avait étudiée, réside peut-être dans le fait qu’il n’a pas cherché à concilier la religion et la philosophie, comme ont tenté de le faire plusieurs des philosophes musulmans qui l’avaient précédé, pas plus qu’il n’a voulu en faire la synthèse, à l’instar des soufis (Frères de la Pureté), par exemple. Il a exposé des idées fondamentalement grecques en les attribuant la plupart du temps à leurs véritables auteurs. C’est dans ce contexte qu’il est considéré comme un historien, en raison de ses nombreuses traductions avec citation de leur hauteur. Les frères de la pureté sont ni plus ni moins que des soufis opposés encore une fois a cette orthodoxie et la tradition pure de la foi. Il est évident que cet auteur n’aurait jamais eu le courage de citer Ibn taymiya qui lui, était opposé a cette philosophie détaché de toute tradition islamique.
D’ailleurs les Frères de la Pureté étaient liés a la da’wa shiite ismaélite. Qui se repose essentiellement sur les méthodes sunnites et des différents ouvrages traduit des grecs. Un espèce de mariage de « rationalisme » et de foi.
Le dénominateur communs de tous ces savants de l’écriture et ou historiens était l’islam et l’unicité de Dieu. Il n’y avait donc pas de place, au sein même de la civilisation islamique a une théorie de l’évolutionnisme. Bien au contraire, tous les épîtres traitant de science mathématique, naturalisme, rationalisme, théologique ou psychologique sont la création de Dieu : ils viennent de Dieu et retournent finalement à Lui.
Derrière ce faut texte réduit, l’auteur ne dit pas non plus : « Ces règles de vie utiles aux jeunes garçons le sont aussi aux adultes, mais elles le sont davantage aux adolescents parce qu’elles les habituent à aimer la vertu et les élèvent dans cette voie, si bien qu’ils n’ont aucune peine à se garder du vice et à se conformer aux prescriptions de la sagesse et aux dispositions de la loi divine [charia] et de la tradition du Prophète. Ils apprennent la maîtrise de soi qui permet de résister à la tentation des plaisirs immoraux, de ne jamais y succomber et de la chasser de son esprit. Cette culture leur inculque le goût de la philosophie et leur fait toucher les choses supérieures que nous évoquions au début du livre : proximité de Dieu tout puissant, voisinage des anges, et en même temps bonheur sur terre, vie heureuse, belle jeunesse, rareté des ennemis, abondance des louanges et sollicitude des hommes de bien et de l’élite» p. 34-35. vous le retrouverez dans Traité d’éthique de Miskawayh.
L’ âme du jeune est le centre de la connaissance, la plus noble des créatures en ce bas monde. L’âme du jeune garçon étant en de telles dispositions, il faut s’en occuper, la préserver et ne pas l’abandonner à un mauvais formateur ou à une personne dépourvue de qualités de caractère et de penchants nobles.
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