Les crucificateurs de Jésus sont de retour a Ghaza .

Gaza cherche sa liberté et ne mourra pas de la famine, dit l'église latine


L'évêque Manuel Moslim, chef de l'église latine de la bande de Gaza, confirme : « Gaza a le droit de vivre. Si elle meurt, elle mourra dans les champs de batailles. Le peuple palestinien supportera la famine et la soif, car il cherche la liberté et non à remplir son estomac »...

C'est dans une conférence de presse donnée dans le siège de l'agence Ramattan, dans la ville de Gaza, qu'il a donné ces propos, aujourd'hui vendredi 25 avril. Jamal Al-Khodri, président du Comité populaire pour faire face au siège, y était présent, ainsi que l'envoyé de notre centre d'information CPI.

Le père Manuel a attiré l'attention sur les un million et demi d'individus assiégés dans la bande de Gaza. L'occupant essaie de briser leur dignité et de leur creuser des tombes collectives. Le problème, c'est qu'il est aidé par un Monde en silence. Il paralyse toute décision qui essaie de pratiquer une distinction entre le bourreau et sa victime.

Les habitants de Gaza souffrent de la pauvreté, de la famine, de la terreur, du chômage de plus en plus accru, ajoute-t-il. L'économie y est détruite. Les femmes ont déjà vendu leurs bijoux pour pouvoir survivre.

Parallèlement, des milliers de Palestiniens sont enfermés dans les prisons sionistes. Pas un seul d'entre eux n'est considéré comme étant un détenu de guerre, s'étonne-t-il. Parmi eux se trouvent des députés, des ministres, des hommes, des femmes et même des enfants. Cependant, un seul soldat israélien a été enlevé pendant qu'il était entouré par des centaines de soldats armés jusqu'aux dents. Le Monde lance des appels, les uns après les autres, pour le libérer, sans parler de ces milliers de captifs palestiniens.

Enfin, le père Manuel envoie un message aux peuples arabes les interpellant sur la signification de leur silence face au siège douloureux de Gaza. « Pariez-vous sur l'initiative arabe, la conférence d'Annapolis ou celle d'Oslo, qui sont déjà des lettres mortes ? », leur demande-t-il.

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