les attentats israeliens
Aujourd'hui, l'une de ces bêtes rares est soi-disant parvenue à faire tout le chemin jusqu'à l'extrême-sud d'Israël, à la ville balnéaire de la Mer Rouge , Eilat.
A 9h45 ce matin ( heure d'Eilat) on apprenait qu'un « kamikaze » Palestinien faisait sauter ses explosifs dans une petite boulangerie, tuant 3 personnes et lui-même. Comme avec chaque « attentat suicide » attribués aux Palestiniens depuis les 6 dernières années, nous sommes forcés de nous fier aux déclarations des forces de sécurité Israélienne, qu'en effet, chaque attentat était une attaque suicide. De telles déclarations sont presque toujours faites moins de quelques minutes après l'évènement, se propageant par la suite comme un virus dans toutes les agences de presse du monde, à tel point que lorsque le public mondial à vent des nouvelles, c'est déjà une affaire classée. Toutefois, il y a tout intérêt à regarder les détails de ces présumés attentats-suicide, car lorsque nous le faisons, des problèmes avec l'histoire surviennent invariablement, sans compter les questions gênantes. ...
En premier lieu nous lisons :
Trois morts dans une attaque suicide dans une station balnéaire Israélienne
Une attaque suicide mortelle a frappé la ville Israélienne de Eilat, au bord de la Mer Rouge. Au moins trois personnes ont été tuées dans un attentat à l'intérieur d'une boulangerie. C'est la première attaque suicide en Israël depuis le mois d'Avril, et le tout premier à Eilat, une station touristique à la mode. Des groupes Palestiniens militants en ont immédiatement revendiqué la responsabilité.
Ensuite Reuters nous informe :
Trois groupes Palestiniens militants revendiquent la responsabilité d'un attentat suicide qui a tué trois personnes à la station balnéaire Israélienne de Eilat, au bord de la Mer Rouge. Le Jihad Islamique, les Brigades des Martyrs d' Al-Aqsa – une partie de la faction du Fatah du Président Mahmoud Abbas – et le groupe encore inconnu de l'« Armée des Croyants », ont dit chacun avoir executé l'attaque, le premier attentat Palestinien depuis Avril.
Les Brigades des Martyrs d' Al-Aqsa et un groupe encore inconnu se présentant comme l ' « Armée des Croyants », disent avoir exécuté l'attaque. Et un porte-parole du Jihad Islamique, Khader Habib , a fait ce commentaire : « Nous n'avons aucune information que notre mouvement soit responsable mais de toute façon, cela fait partie de nos droits de résister à l'occupation. C'est une réaction normale contre les actes de l'occupant Israélien contre notre peuple qui n'ont jamais cessés. » a-t-il dit.
Un porte-parole du Fatah Ahmad Abdul Rahman a condamné la violence, disant « Nous sommes contre toute opération qui aurait pour cible des civils Israélien ou Palestiniens ».
Alors, si le leader du Fatah et le porte-parole du Jihad Islamique, l'aile militante du Fatah qui est censée avoir perpétré l'attaque, si les deux disent chacun ne rien savoir à propos de l'attaque ou bien sont absolument contre de telles attaques, qui, au nom du ciel, a commis celle-ci ? En plus de cela, qui pense-t-il représenter en commettant de tels attentats? L'ensemble du peuple Palestinien ne donne son soutien qu'à un ou deux groupes seulement, soit le Fatah soit le Hamas, alors il semble que quel que soit celui qui ait commis l'attaque d'aujourd'hui est soit inconnu , soit n'est pas affilié à l'un d'eux !
Ceci nous conduit donc au 3e candidat potentiel, le mystérieux ( et ambigü dans les attaques Islamistes de terreur) « groupe encore inconnu ». Rappellez-vous que les attentas de Londres furent à l'origine revendiqués par le comiquement dénommé « Groupe Secret d'Al-Quaida en Europe », également un « groupe inconnu jusque là » . En fait ces « groupes encore inconnus » se sont vivement manifestés en de nombreuses occasions pour revendiquer leur responsabilité dans des attaques auquel aucun groupe arabe intelligent qui se respecte ne voudrait se voir associé.
Par exemple :
L'attentat du train de Madrid a été revendiqué par le « groupe encore inconnu » « Les lions d'al Mufridoon ».
Le meutre de Rafik Hariri a été revendiqué par le « groupe encore inconnu » « Le Groupe pour la Victoire et la Guerre Sainte au Levant ».
Ensuite le meutre du journaliste Libanais anti-syrien et politicien Gibran Tueni en Décembre 2005 par le « groupe encore inconnu » « Les Combattants pour l'Unité et la Liberté du Levant »
Dans les territoires Palestiniens occupés dont nous avons parlé, le « groupe encore inconnu » « l'Armée de l'Islam » qui revendiquait la responsabilité pour l'incroyable-littéralement- enlèvement du Caporal Shalit l'été dernier, un événement qui fut utilisé par Israël pour justifier une autre série de massacre de Palestiniens.
Ensuite il y a eu le « groupe encore inconnu » « Les Brigades du Saint Jihad », qui enlevèrent deux journalistes de Fox News à Gaza et fit la demande incongrue de relacher tous les musulmans emprisonnés par les USA.
Sans oublier le « Groupe encore inconnu » « Les Lions du Monothéisme » qui revendiquèrent la responsabilité pour l'attaque de deux églises la nuit d'un vendredi dans la ville Cisjordanienne de Nablus en Septembre 2006.
Sans mentionner le « groupe encore inconnu » « Les Justes Epées de l'Islam » qui demandait des crédits pour avoir jeté de l'acide sur le visage d'une femme habillée « de façon impudique » dans la ville de Gaza. Un joli morceau du travail de Relation Publique pour les Palestiniens, en effet.
Même en Iran, un « groupe encore inconnu » appelé « Mouvement Arabe de Lutte pour la Libération d'Ahvaz » revendique la responsabilité de l'attentat qui tua 8 Iraniens en 2005.
Pour ne citer qu'eux.
Que peuvent avoir toutes ces attaques en commun ? Elles diabolisent les Arabes comme étant des tueurs fous. Quel agenda général servent-elles? Celui d'Israël.
Bien sûr cela rappelle le fait que ceux affirmant être membres du Jihad Islamique revendiquaient la responsabilité de l'attentat – zut alors! - ils sont même descendus dans les rues en montrant une photo du kamikaze :
Islamique quoi ?
La question qui doit être posée ici , c'est : quand un terroriste Palestinien n'est-il pas un terroriste Palestinien ? Réponse : lorsque c'est un « mista »:
Le contrôle d'Israël et son retrait de Cisjordanie et de la Bande de Gaza, ses tentatives continuelles d'écraser à tous prix la résistance Palestinienne à l'occupation, compte lourdement sur le service de renseignement rassemblé par le Shabak (note : service de contre-espionnage Israélien) qui ressemble les 5 000 employés du Service de Sécurité Intérieur Général d'Israël , dont la devise est « Le Défenseur qui ne doit être vu ».
Avec un cadre d'informateurs Israéliens bien entraînés, parlant l'Arabe et qui sont physiquement non-distinguables de la population Palestinienne, le Shabak a peu de problème pour rassembler des informations sur un peuple dont chaque mouvement est régulé par des centaines de points de contrôle et un contrôle Israelien total à ses frontières. Ces infiltrés exploitent la gentillesse et l'amitié innée des Arabes. Les Palestiniens les appellent les « musta'ribeen » c'est à dire « ceux qui ressemblent à des Arabes ». Les Palestiniens ne sont pas surpris quand quelqu'un, quelque part , s'approche d'eux et leur dit : « Je vous ai eus ! ».
Pas plus ne sont-ils surpris quand ils entendent que leur frère est parti avec un « groupe encore inconnu » pour devenir martyr.
Venant à cet instant précis, l'attaque d'aujourd'hui peut aussi être clairement liée à certaines concessions qu'Israël a faites récemment aux Palestiniens (et qui ne seront pas révoquées):
Pendant ce temps l'Association Almagor pour l'Aide aux Victimes du Terrorisme a diffusé une déclaration appellant Olmert à annuler la promesse faite à l'Egypte de relâcher les terroristes qui ont été attrapés à infiltrer Israël avec des armes, et cesser toutes négociations sur la libération des terroristes.
Le membre de l'aile droite de la Knesset Arieh Eldad a dit qu'il espérait que l'attaque « apporterait de nouveau la santé mentale à tous ceux qui appelle à négocier avec le Hamas et consolider [ le Président Palestinien Mahmoud] Abbas ».
Et bien sûr, le sanguinaire Ministre de la défense Israélien Amir Peretz n'a pas perdu de temps à aiguiser son épée :
Les dirigeants Israéliens ont dit que l'attentat avait mis en péril la trêve de deux mois à Gaza.
Le Ministre de la Défense, Amir Peretz, a convoqué une réunion d'urgence des responsables de la haute sécurité. « Ceci est un grave incident, c'est une escalade et nous allons la traiter comme telle » a dit Peretz .
Et bavant sur la perspective de « faire pleuvoir la mort » encore davantage sur le peuple assiégé de la Bande de Gaza :
« J'ai parlé avec le premier Ministre et nous avons décidé d'agir immédiatement » dit Peretz. « Il y a plusieurs hypothèses? Il est clair que celui qui a commis l'attentat est probablement un résident de la Bande de Gaza. Un avis sera retenu dans une heure. »
Toutefois le plus important de tout est le fait que l'explosion de Eilat s'est produit 4 jours avant que le soi-disant Quartette des médiateurs du Moyen-Orient se rencontre à Washington comme une partie de la tentative de reprendre les pourparlers de paix Israélo-Palestiniens. Simple coïncidence?
Le résultat de l'attentat d'aujourd'hui est donc clair – une autre opportunité pour les politiques Israéliens de pointer du doigt les Palestiniens comme étant les agresseurs et eux-mêmes, comme les défenseurs, pendant qu'ils continuent leur boucherie de civils Palestiniens – mais qu'en est-il des détails de l'attaque elle-même :
Commencons d'abord avec le(s) prétendu(s) itinéraire(s) du poseur de bombe ; malheureusement c'est loin d'être clair, ou logique.
Selon la police Israélienne, le poseur de bombe est entré en Egypte depuis Gaza et a ensuite continué son chemin à travers la péninsule du Sinaï jusqu'à la poreuse frontière Egypto-Israélienne au nord de Eilat, où il fit un bout de chemin avec automobiliste Israélien qui le conduisit en ville.
Cependant , un porte-parole du Jihad islamique refuse de dire comment le poseur de bombe a quitté Gaza ( parce qu'il n'en a aucune idée car comme indiqué précedemment un autre porte-parole du Jihad Islamique a dit « Nous n'avons aucune information indiquant que notre mouvement soit responsable ») quoiqu'il ait insisté que ce n'était pas à travers le passage souvent fermé de Rafah vers l'Egypte – l'unique point de passage pour les habitants de Gaza vers le monde extérieur. Cela aurait un sens car il est impossible pour AUCUN Palestinien de sortir de Gaza sans un permis et sans que les Israéliens le sachent. Pensez aux Nazis Allemands « Papiers, s'il vous plaît: ». Par ailleurs l'IDF ( Force de Défense Israélienne) a déclaré avoir significativement renforcé la sécurité le long de la frontière Israélo-Egyptienne, obligeant même l'IDF à considérer la possibilité que le prétendu poseur de bombe ait quitté Gaza avec la permission d'Israël.
Au même moment, un autre membre du Jihad Islamique qui disait au début que le poseur de bombe venait de Cisjordanie, déclare un peu trop tard qu'il avait traversé Israël depuis la Jordanie voisine. En réponse à cela, les Jordaniens affirmaient que les « vérifications dans toutes les institutions gouvernementales relatives à ce cas, aussi bien que dans tous les points de contrôle de frontière, révèlent qu'il n'est jamais entré et resté en Jordanie ».
L'armée Israélienne n'a toutefois pas exclu la possibilité que le prétendu poseur de bombe avait infiltré Israël en creusant un tunnel sous la frontière de Gaza avec l'Egypte un peu comme les militants « Palestiniens » qui mirent en scène le très osé ( et impossible) raid contre le poste avancé Israélien l'été dernier, quand le Caporal Shalit fut capturé. ( pour les non-initiés, c'était une attaque mise en scène par des agents Israéliens). Il y a une très bonne raison pour les Israéliens de mettre en avant la théorie de la traversée de Gaza. S'il se trouve que le « poseur de bombe » est sorti à travers le passage de Rafah, un délicat accord américain implicant les forces de sécurité Palestiniennes et les observateurs Européens pourrait être en péril. Pour sûr! Si le prétendu poseur de bombe a pu sortir de Gaza, alors cela voudrait dire que le « terroriste Palestinien » doit être de mêche avec les observateurs Européens des passages de la frontière! Vous voyez! Ils sont tous ensemble dans ce coup! Anti-sémites pour la plupart d'entre eux! Malheureusement, les Egyptiens ont gâché la partie quand un porte-parole déclara qu' « il n'y a aucun moyen pour que le poseur de bombe ou des explosifs soient venus à travers la péninsule du Sinaï »
Mais juste pour le plaisir, admettons les déclarations de l'armée Israélienne et supposons que le poseur de bombe soit d'une façon ou d'une autre parvenu à creuser un tunnel sous le sable de Gaza jusqu'à l'Egypte; nous devons ensuite expliquer comment il est parvenu à traverser les 150 miles (= environ 94 km) au sud et à travers le désert du Sinaï jusqu'à Eilat. Comme vous pouvez l'imaginer , la sécurité dans le Sinaï est très élevée et le voyageur lambda est obligé de passer par une douzaine de points de contrôle – aussi bien Egyptiens que des Nations Unies. Seules quelques routes traversent le désert, et les résidents locaux utilisent tous soit de gros 4X4 soit le traditionnel dromadaire, comme moyens de transport. Alors est-ce bien cela que nous cherchons?
"Suicidaire Palestinien" se promène vers le Jihad
Allons un peu plus loin. Une fois que notre soi-disant poseur de bombe fut proche de Eilat, il décida d'essayer de faire du stop, fatigué qu'il était de son long périple en dromadaire. OK, maintenant préparez-vous : devinez qui arriva à ce moment-là pour s'arrêter et le prendre en stop?
Un résident de Eilat Yossi Woltinski, un Lieutenant-Colonel des réserves de l'IDF, rapporta lundi avoir pris en stop le terroriste qui a commis l'attentat de la boulangerie lundi matin. Woltinski était sur le chemin de son travail quand il fit monter le terroriste qui faisait du stop pour le centre-ville de Eilat.
Woltinski dit qu'il devint rapidement suspicieux envers le jeune homme, qui portait un manteau rouge et ne parlait pas. Après avoir délibérement conduit jusqu'à une zone peu peuplée, Woltinski dit que l'homme descendit de voiture. Ensuite il appella la police et donna une description précise de l'homme.
Quelles sont les chances?
Sur ce point, des détails sont plutôt vagues :
Des témoins dirent que le kamikaze se remarquait car il portait un long manteau d'hiver par une journée chaude et ensoleillée, quand il frappa la petite boulangerie dans un quartier résidentiel. La police a dit que la bombe était dans un sac qu'il portait, plutôt que dans une ceinture d'explosifs comme souvent utilisées dans les attaques suicides précédentes.
« Je me suis dit « Qu'est-ce que c'est que cet idiot habillé comme ça ?» quelques secondes plus tard j'ai entendu une expolsion massive » raconta Benny Mazgini , 45 ans, sur Radio Israël.
Avec la mention que le suspect se remarquait car il portait un lourd manteau par une chaude journée, nous nous somme immédiatement rappelé l'assassinat par la police Britannique du Brésilien Jean Charles De Menezes en 2005, dans le métro de Londres. La police Britannique avait justifié le meutre ordonné par l'Etat ( par 7 balles dans la tête à bout portant) en déclarant que De Menezes portait un épais pardessus, par un jour d'été, preuve en ce qui concerne la police Britannique d'un « kamikaze potentiel ». Le seul problème était que De Menezes portait en fait une chemise en denim légère.
Apparemment ce que Mazgini a vu était l'homme se dirigeant vers la boulangerie et quelques secondes plus tard ( quand il était censé être dans la boulangerie quoique Mazgini n'a pas décalaré l'avoir vu marcher dans la boulangerie) il entendit une explosion :
Les résidents du voisinage ont rapporté une violente explosion qui a secoué les vitres des immeubles à proximité. Plusieurs ont rapportés avoir vu de la fumée monter de la zone de l'attaque.
Initiallement , la police croyait que l'explosion était causée par une fuite de gaz. Ce fut seulement plus tard qu'ils décidèrent que c'était un « attentat suicide ».
Ce qui est intéressant , c'est que le seul témoin cité par la presse était le sus-mentionné Benny Mazgini. Il se trouve que Mazgini est une sorte de personnage publique dans la région de Eilat, et peut-être au-délà, un membre ( en Décembre 2004) du Comité Central du parti du Likoud de Benjamin Netanyahu (et qui sait quoi d'autre).
Mazgini est-il un témoin crédible? Pourquoi le poseur de bombe portait un épais manteau quand la police Israélienne a dit plus tard qu'il ne portait pas de ceinture d'explosifs ( annulant ainsi le besoin de porter un pardessus épais pous la couvrir) mais portait en fait la bombe dans un sac. Il y a aussi le problème de la séquence vidéo qui est supposée montrer les derniers instants du kamikaze. La séquence prise à partir d'une caméra de contrôle dans un magasin voisin montre un homme marchant dans la rue portant ce que Ynet News appelle un maillot rouge, pas un manteau épais.
Comme avec tous les autres supposés kamikazes « Palestiniens » les contradictions et les incohérences abondent.
Ce qui est clair c'est que dans le but d'affirmer que c'était le travail d'un kamikaze , nous devons nous dispenser de tout jugement critique et penser en termes de « noir » et « blanc ». Palestiniens = agresseurs , Israéliens = gardiens et défenseurs de la paix. On nous demande de croire, sans poser de question, les déclarations des Forces de Sécurité Israélienne, des organisations fondées sur les « principes » de tromperie et de subterfuge.
Ce qui est hors de doute, c'est qu'il pourrait être très facile pour le renseignement Israélien de mettre en scène un faux attentat suicide. Une bombe pourrait être dissimulée dans l'endroit choisi, et lorsque les « dupes» choisis entrent ou approchent, la bombe est déclenchée, avec les forces de sécurité Israéliennes arrivant rapidement sur place pour annoncer la cause et régler les derniers détails.
Ce que le public mondial doit décider, c'est si une partie du gouvernement Israélien possède la volonté politique de porter de telles attaques. Au fond est-ce que nos leaders politiques voudraient « faire ça ». pour répondre à cette question, tout ce qui est requis est la lecture des détails des tactiques de contre-insurrection des états occidentaux des 50 dernières années. Ceux qui font cela, même les plus sceptiques, trouvent invariablement impossible de nier LE FAIT que les gouvernements occidentaux ont, en maintes occasions, et dans certains cas comme une question de poltique courante, sacrifiés les vies d'innocents civils dans le but de poursuivre des fins politiques.
Un nombre important de personnes sont maintenant suffisamment programmées pour croire que les « terroristes Plasetiniens » espèrent détruire Israël, mais sont réticents à constater qu'Israël n'aurait jamais atteind sa position dominante actuelle dans le moyan-Orient sans une menace terroriste habituelle contre son existence.
En bref, Israël a besoin du terrorisme.
Le problème bien sûr est qu'une guerre réelle avec une menace réelle est indésirable à cause de l'imprévisibilité de l'issue. Donc, dans le cas d'Israël, quand il a complètement détruit la vraie menace, une menace intérieure plus gérable et prévisible doit être maintenue. Le governement Israélien, avec son contrôle total non seulement du peuple Palestinien mais aussi du peuple Israélien, a tous les moyens de mettre en scène/diriger la « menace terroriste Palestinienne contre son existence »qui-n'existe-plus, et il le fait avec une grande compétence, dont la moindre n'est pas à cause du contrôle significatif exercé sur les médias principaux. Vous rappellez-vous cela?
La censure Israélienne exerce un grand pouvoir
Jeudi 20 Juillet 2006
Associated Press WriterJERUSALEM – Voici quelques nouvelles que vous ne devez jamais entendre sur la guerre d'Israël contre le Hezbollah :un missile tombe dans la mer, une installation militaire stratégique est touchée, un ministre du Cabinet envisage de visiter les lignes du Front.
Tous les sujets sont matière à être passé au crible par le censeur militaire en chef d'Israël, qui a , selon ses propres termes, « un pouvoir extraordinaire ». Elle peut faire taire un présentateur, bloquer l'information et mettre les journalistes en prison.
« Je peux par exemple, publier un ordre comme quoi aucun matériel ne peut être publié. Je peux interdire un journal, ou arrêter une station [de radio/TV] . Je peux presque tout faire. » Colonel Sima Vaknin, dite Mercredi.
Les 6 dernières années, environ 500 citoyens Israéliens ont été tués dans environ 130 « attentats suicide Palestiniens ». C'est à chacun de décider combien de ces supposés attentats suicide ont effectivement été commis par de vrais poseurs de bombe Palestiniens.
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