Le sans papier voulait rentrer chez lui.

une histoire tragique d'un noir condamné par la France et refusé par son pays, le Gabon.

Curieuse histoire que celle de cet homme agé de 23 ans qui a été condamné, le 16 juin 2008, par le tribunal correctionnel de chartres a un an de prison, la peine plancer, pour refus de se faire reconduire a la frontière...

L’homme avait été incarcéré a la prison de Chateadun, a la suite d’une condamnation par le tribunal correctionnel de pais. Sans papier, il devait être reconduit dans son pays d’origine, le Gabon, a sa libération. Mais le moment venu, le consulat du Gabon, a paris n’a pas reconnu le jeune homme comme étant un ressortissant de son pays et n’a donc pas voulu le recevoir. Suspecté d’avoir donné de faux renseignements sur sa nationalité, l’homme a donc été convoqué devant un tribunal.

« je veux retourner chez moi, je n’ai plus rien a faire en France, je peux même payer mon billet » a pourtant plaidé le jeune prévenu, hier, dans le box du tribunal. Emmanuelle Laudic-Baron, qui le défendait, s’est élevée contre les procédés des autorités gabonaises qui ont fait passer des tests a l’homme pour s’assurer de sa nationalité « ils lui ont demandé de quelle couleur étaient les taxis ! comment voulez vous qu’il le sache, il a quitté le Gabon a l’age de 6 mois avec ses parents ! a-t-elle lancé au tribunal, avant de demander sa relaxe.

Elle était d’autant plus persuadée d’obtenir gain de cause qu’un autre prévenu, exactement dans la même situation avait été relaxé la semaine dernière. Apres le prononcé de la condamnation, elle a annoncé son intention de faire appel de la décision.

Jacques Joannopoulos. De l’echo.