Le Dalaï Lama et les néoconservateurs
Le spirituel et les billets verts
Le secret du Dalaï lama et ses accointances avec la CIA depuis plus d'un demi siècle. Voici ce que nous livre Kenneth Conboy et James Morrison. Si vous doutiez de ces épisodes et de cette propagande pré-jeux olympique. je vous invites a lire la suite. Vous aurez une autre vision de sa sainteté le Lama...Le Dalaï Lama menace une nouvelle fois de démissionner de son poste de chef de gouvernement du Tibet en exil. La semaine dernière déjà, le chef spirituel bouddhiste s’est déclaré opposé aux violences des manifestations tibétaines anti-chinoises qu’elles aient lieu à l’intérieur ou à l’extérieur de la Chine....
Voilà une bien étrange déclaration de la part de cette figure religieuse, promue au rang d’une véritable star, et qui a des liens de coopération étroits avec la CIA datant de cinquante ans, quand fut fomentée et conduite la première insurrection tibétaine de 1959.
Des unités formées à la guérilla furent entraînées dans le camp militaire Hale dans le Colorado dès 1956 et régulièrement introduites au Tibet à l’aide de mercenaires, parfois appuyées par l’aviation étasunienne.>
Bien après le bain de sang de 1959 au terme duquel le Dalaï Lama et 100 000 de ses fidèles se sont exilés et ont rejoint le Népal et l’Inde, des raids et des sabotages anti-communistes continuèrent d’être menés à partir de bases népalaises jusqu’aux années soixante-dix.
D’après les auteurs de « La guerre secrète de la CIA au Tibet » (1), le gouvernement indien a collaboré à ces programmes. Après la visite de Richard Nixon à Pékin en février 1972, l’interventionnisme quasi-officiel de la CIA au Tibet s’estompe.
Il emprunte désormais d’autres voies plus discrètes. Des armes et des explosifs provenant de l’Europe de l’Est ont continué à affluer au Tibet après avoir perdu toute traçabilité, achetés au marché noir mondial ou saisis par les forces étasuniennes ou israéliennes. La CIA a continué d’avoir la main sur différents mouvements indépendantistes en les finançant.
Une conférence s’est tenue à New Delhi en juin 2007 par une organisation « Les Amis du Tibet » avec pour thème la dissidence au Tibet. Il y a été question de mettre à profit les Jeux Olympiques pour lancer un mouvement de protestation de grande envergure contre le régime chinois. En janvier 2008, « Le Mouvement de l’Insurrection du Peuple Tibétain » basé en Inde a décidé lors d’un congrès le 4 janvier de lancer une insurrection pour le 10 mars.
Au même moment, le Dalaï Lama rencontrait l’ambassadeur étasunien en Inde David Mulford à Dharamsala, comme il avait rencontré la sous-secrétaire d’État Paula Dobriansky en novembre 2007. Dobriansky est un membre du groupe néo-conservateur Project for a New American Century et est impliquée dans tout ce qui s’est organisé de révolution colorée en Europe de l’Est.
Le Dalaï Lama ne pouvait ignorer la préparation de cette révolte et surtout ses conséquences sur le peuple du Tibet pris en étau entre les manipulations de Washington et la répression de Pékin.
Le toit du monde est un point stratégique qui domine toute l’Asie trop important pour que les autorités chinoises le laissent évoluer comme un Kosovo.
Affaiblir la Chine à si peu de frais est trop tentant pour l’Empire déclinant menacé économiquement et stratégiquement par cette puissance qui dispose de la plus redoutable des armes, la capacité d’effondrer le dollar et toute l’économie mondiale qui y est indexée par une simple rumeur. Elle pourrait suggérer qu’elle voudrait se débarrasser de tous ces billets verts qui ne valent encore un peu que tant que la Banque Centrale chinoise les détient.
Des unités formées à la guérilla furent entraînées dans le camp militaire Hale dans le Colorado dès 1956 et régulièrement introduites au Tibet à l’aide de mercenaires, parfois appuyées par l’aviation étasunienne.>
Bien après le bain de sang de 1959 au terme duquel le Dalaï Lama et 100 000 de ses fidèles se sont exilés et ont rejoint le Népal et l’Inde, des raids et des sabotages anti-communistes continuèrent d’être menés à partir de bases népalaises jusqu’aux années soixante-dix.
D’après les auteurs de « La guerre secrète de la CIA au Tibet » (1), le gouvernement indien a collaboré à ces programmes. Après la visite de Richard Nixon à Pékin en février 1972, l’interventionnisme quasi-officiel de la CIA au Tibet s’estompe.
Il emprunte désormais d’autres voies plus discrètes. Des armes et des explosifs provenant de l’Europe de l’Est ont continué à affluer au Tibet après avoir perdu toute traçabilité, achetés au marché noir mondial ou saisis par les forces étasuniennes ou israéliennes. La CIA a continué d’avoir la main sur différents mouvements indépendantistes en les finançant.
Une conférence s’est tenue à New Delhi en juin 2007 par une organisation « Les Amis du Tibet » avec pour thème la dissidence au Tibet. Il y a été question de mettre à profit les Jeux Olympiques pour lancer un mouvement de protestation de grande envergure contre le régime chinois. En janvier 2008, « Le Mouvement de l’Insurrection du Peuple Tibétain » basé en Inde a décidé lors d’un congrès le 4 janvier de lancer une insurrection pour le 10 mars.
Au même moment, le Dalaï Lama rencontrait l’ambassadeur étasunien en Inde David Mulford à Dharamsala, comme il avait rencontré la sous-secrétaire d’État Paula Dobriansky en novembre 2007. Dobriansky est un membre du groupe néo-conservateur Project for a New American Century et est impliquée dans tout ce qui s’est organisé de révolution colorée en Europe de l’Est.
Le Dalaï Lama ne pouvait ignorer la préparation de cette révolte et surtout ses conséquences sur le peuple du Tibet pris en étau entre les manipulations de Washington et la répression de Pékin.
Le toit du monde est un point stratégique qui domine toute l’Asie trop important pour que les autorités chinoises le laissent évoluer comme un Kosovo.
Affaiblir la Chine à si peu de frais est trop tentant pour l’Empire déclinant menacé économiquement et stratégiquement par cette puissance qui dispose de la plus redoutable des armes, la capacité d’effondrer le dollar et toute l’économie mondiale qui y est indexée par une simple rumeur. Elle pourrait suggérer qu’elle voudrait se débarrasser de tous ces billets verts qui ne valent encore un peu que tant que la Banque Centrale chinoise les détient.
Kenneth Conboy and James Morrison
Convergence des Causes
27 mars 2008
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