La lutte de Falluja après l’invasion
LE 28 AVRIL 2003, les soldats US occupant l’école d’AL QAID dans la ville de Falluja ont ouvert le feu sur des dizaines de manifestants qui protestaient contre l’occupation des lieux pour arrière base militaire de la division aéroportée. Il y a eut 17 irakiens assassinés et des dizaines ont été blessés...
Les militaires Us ont justifié leur tuerie par la présence de coup de feu provenant d’environ 25 hommes se cachant parmi la foule en dehors de l’école et placés sur les bâtiments voisins.
Cependant, Human right watch, a contesté l’évidence et a réclamé une enquête indépendante.
Les avènements de Falluja de 2003 ont alimenté la colère de tout le pays, ce qui a conduit à un siège de la ville en 2004 d’un mois environ.
Cependant, Human right watch, a contesté l’évidence et a réclamé une enquête indépendante.
Les avènements de Falluja de 2003 ont alimenté la colère de tout le pays, ce qui a conduit à un siège de la ville en 2004 d’un mois environ.
Dahr Jamail était l’un des journalistes occidentaux présent dans Falluja pendant ce siège. Il nous apporte des preuves et le véritable visage de la guerre qui avait ravagé ce pays :
Falluja, une ville carrefour située a 60 Km a l’ouest de Bagdad le long de la route principale qui mène vers la Jordanie est devenue un chaos, quatre ans après le siège meurtrier des militaires US.
On omet souvent de dire que la ville de Falluja n’était pas opposée à l’arrivé des américains. Les chefs tribaux avaient rapidement coopéré et ont même nommé un attaché en relation pour les militaires américains. Mais en raison des évènements survenus à l’extérieur de l’école d’Al Qaid en avril 2003, les militaires ont perdu toute légitimité de démocratisation du pays préparant le terrain a l’élimination de 4 responsables miliciens de Blackwater le 31 mars 2004.
C’est cet évènement qui a déclenché le premier assaut US qui tua – selon des médecins de l’hôpital général de Falluja que j’ai contacté – 736 irakiens. Selon le personnel médical, au moins 60 pour cent des morts étaient des civils.
J’ai moi-même été le témoin de cet horreur alors que j’étais présent dans la ville de Falluja pendant ce siège de 2004.
Clinique
Lorsque je suis entré pour la première fois a Falluja le 10 avril 2004, pendant le cessé un feu d’une journée, j’ai observé des F16 bombarder à la mitrailleuse une zone de la ville ou il y avait environ 300000 personnes. Je voyageais avec un convoi humanitaire transportant de la nourriture et des fournitures médicales aux résidents de la ville qui subissaient le siège depuis quelques jours. Nous avions évité les routes contrôlées par les Américains, et sommes entrés dans la ville par des chemins contrôlés par des combattants locaux.
L’essentiel de mon reportage a été fait dans une clinique médicale au centre de la ville. J’ai remarqué, pendant deux jours, que des femmes, des enfants et quelques hommes étaient introduits par des membres de la famille. Ils se sont présentés à la clinique a toute heure et de tous les coins de la ville. Ils livraient tous le même témoignage : « Nous avons été visés par des snipers américains ».
Une femme et un petit enfant avaient été touché dans le cou ; les médecins ont frénétiquement travaillé à sauver la mère et l’enfant. Apres 30 minutes d’acharnement médical, l’enfant comme la mère sont décédés.
En dehors de la clinique, une ambulance criblée de balle était stationnée devant la porte. Le conducteur, dont la tête avait été effleurée par des balles, avait refusé de se rendre auprès des blessés et des morts dus à ce massacre.
Plusieurs médecins que j’ai interviewés ont accusé les militaires US de les avoir visés alors qu’ils essayaient de secourir des blessés a l’extérieur de la clinique.
La clinique manquait souvent d’eau, comme la ville d’ailleurs et depuis longtemps avait été coupé par les militaires US. La clinique avait peu de moyen pour nettoyer les blessures.
Enterré dans les jardins
Pendant la tombé de la nuit, les médecins travaillaient souvent avec des lampes torches parfois même tenues par des membres de la famille. Le bourdonnement des drones était constant comme les bruits de tir au loin.
Lorsque j’osai sortir dans le voisinage après la fin des combats, j’avais visité un terrain de football qui avait été transformé en cimetière. Beaucoup d’habitants de Falluja ont enterré leurs proches dans les jardins de peur de tomber sous le feu de sniper US. Puis, les cadavres ont été transférés dans les nouvelles tombes après la tuerie.
L’accord de cessé le feu qui suivait le siége stipulait que les militaires US demeureraient en faction a l’extérieur de Falluja, une condition qui avait soulagé la police et le personnel de l’armée irakienne.
En 2004, Falluja est resté la seule ville inoccupée en Irak jusqu'en novembre de la même année, quand le second siège a été lancé, quelques jours après l’élection présidentielle au US, remporté par le même Georges Bush. Le siège de novembre 2004 s’est terminé pour la plupart de Falluja, détruit et plusieurs millier d’innocents tués. Il n’y a jamais eut d’enquête précise des morts qui ont suivie ces massacres.
Al Jazerra
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