Nakba : Des Palestiniens livrent à leurs petits-enfants les documents de leurs maisons occupées
De cette façon, les anciens veulent confirmer l’amour de la terre aux esprits de leurs petits-enfants. Et de cette façon, ils célèbrent la 61ème commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948), le 15 mai.
Cette rencontre à ciel ouvert est organisée par le bureau d’informations du mouvement du Hamas, au nord de la bande de Gaza.
En effet, chaque année, le 15 mai, les Palestiniens célèbrent le jour où les bandits sionistes, soutenus par les pays occidentaux, ont installé leur entité qu’ils nomment "Israël". De l’autre côté, les Israéliens fêtent le jour de « l’indépendance ». C’est le jour où les forces israéliennes d'occupation ont mis fin à leur guerre avec les Arabes, ont occupé les villes palestiniennes et ont détruit les villages palestiniens pour créer leur Etat sur leurs ruines.
Dans la bande de Gaza, et sur la place Masjid Al-Bachir près des frontières orientales des territoires palestiniens occupés en 1948, des activités diverses sont organisées. Des affaires représentant la vie palestinienne d’avant la Nakba sont installées. Une tente ancienne. Des meubles de l’époque. Des outils représentant les traditions palestiniennes. Cinq septuagénaires y prennent place entourés de plusieurs adolescents dont les âges vont de 15 à 17 ans.
Les septuagénaires insistent sur le droit au retour des Palestiniens à leur terre, sur le fait qu’ils ne laissent jamais tomber leur terre. Le hadj Youssef Al-Kahlout, originaire du village occupé de Naliya, leur parle de la vie des Palestiniens avant la Nakba ; il leur dit comment l’amour, la solidarité, la fraternité régnaient sur cette terre avant que les Israéliens arrivent.
Pour sa part, le hadj Abou Tawfiq Kalach, du village d’Al-Madjal, parle de son périple, après l’arrivée des bandits sionistes. Il raconte comment ces bandits avaient attaqué les enfants, femmes et personnes âgées. Puis il montre des documents prouvant que cette terre occupée par les Sionistes en 1948 est sa propriété.
L’enfant Mohammed exprime sa joie devant ces paroles. Il aime voir la terre de ses grands-parents.
Et avant la fin de la rencontre, les vieux donnent des documents et une ancienne arme. Puis ils conseillent les jeunes de s’attacher au droit au retour.
Puis le bureau d’informations du Hamas finit l’activité par une mosaïque sur laquelle est écrit : « Nous retournerons », « Ô les Sionistes, soixante ans sont passés et votre fin s’approche ».
La mosaïque comprend la carte de la Palestine entourée d’un grand nombre de réfugiés palestiniens retournant à leur terre, venant de partout dans le monde.
Gaza – CPI
0 Participations:
Enregistrer un commentaire