Les crucificateurs de Jésus sont de retour a Ghaza .

Un attentat annoncé avant son execution.


les médias se sont emballés sur les attentats en Algérie, les agences de presse réputées pour leur présence dans tous les pays, ont tout a coup annoncé des attentats et des bilans de victimes un peut trop rapidement. cela me rappelle l'attentat contre Hariri.

"Je demande ici, encore une fois, que l’on interroge Richard Perle, ou Daniel Pipes, un homme qui, au moins en Allemagne et dans d’autres circonstances, aurait déjà été emprisonné pour démagogie. Ou encore que l’on interroge Abdelnour ou Najjar ou Kahl et tous les autres qui n’ont pas les mains nettes, qui voulaient se débarrasser d’Hariri, qui demandaient un renversement du gouvernement libanais, et que je nomme dans mon livre." lien pour comprendre les precipitations d'un attentat qui n'existe pas.
je me demande donc, si le GSPC n'a toujours pas revendiqué les attentats vérifiés, qui est derrière ces actes. lorsque l'on annonce un attentat qui n'a pas encore eu lieu, c'est qu'il etait prévu par les "sources sures"... vous voyez ce que je veux dire. pour comprendre, en détail les attentats d'Algérie, lisez ce qui suit....

Faux bilans et rumeurs d’attentats.

Hier l’ambiance était à la psychose ; une agence est allée même jusqu’à inventer un attentat qui aurait fait 20 morts dans une station de bus à Bouira, avant de retirer sa dépêche.

Le ministère de la Défense a démenti hier le bilan de l’attentat de Béni Amrane avancé par l’AFP. En effet, confirme le MDN, il n’y a pas eu ce bilan lourd de victimes rapporté par l’agence française. L’agence était pourtant, selon la dépêche, sûre des sources sécuritaires. Ce qui a induit en erreur certains titres de la presse nationale. Un écart de 11 morts qui a fait réagir la défense qui remet le dramatique événement à sa juste proportion.

À peine un jour après, c’est au tour de Reuters de “créer” un attentat à Bouira et de donner le bilan. 20 morts dans un attentat à la bombe à la gare de Bouira ! Aucun correspondant local n’a confirmé l’information. Même la chaîne de télévision Al-Arabia s’est rendue sur place pour se rendre compte du “non-événement”. Reuters retire par la suite la “fausse dépêche”. D’ailleurs, le ministère de l’Intérieur n’a pas tardé à démentir l’information dans un communiqué. Quelle est alors cette source sécuritaire qui “abreuve” ces agences ? Étrange coïncidence, s’il en faut, que cette course au scoop quitte à gonfler les bilans ou à inventer un attentat. À première vue, ce timing ne serait pas fortuit. D’autant qu’on est passé d’un bilan “surestimé” à une rumeur érigée en information sourcée. Ce qui n’a pas tardé à rajouter à la psychose déjà installée à la suite des attentats de ces dernières semaines.

D’autres rumeurs d’attentats dans différents quartiers d’Alger ont marqué ces derniers jours, mais elles ont été vite dissipées. Mais qu’elles soient le fait d’agences, cela leur donne du crédit. Cela participe également, même si les deux agences ne l’ont pas expressément provoqué, de la guerre psychologique cette autre arme des groupes terroristes. Certes, les attentats ont repris, avec une moindre intensité que les années précédentes, mais relayés de la sorte par des agences officielles contribue forcément à l’amplification de l’impact psychologique ; effet recherché par les terroristes. Les correspondants des deux agences ont été convoqués hier par le ministère de la Communication.

Le correspondant de l’AFP a été convoqué pour avoir exagéré le bilan de l’attentat de Beni Amrane alors que celui de Reuters l’a été pour avoir diffusé une information erronée.
Les deux correspondants ont fait preuve “d'extrême légèreté dans le traitement des informations sensibles relatives au terrorisme”, a rapporté hier l’APS. Et de traiter leur travail de “comportements irresponsables et répétés contraires à l'éthique et à la déontologie journalistiques, s'agissant surtout du terrorisme qui se nourrit précisément de propagande”.
Car, en plus des effets pervers de telles rumeurs, il y va également de la crédibilité de ces agences qui sont accréditées à Alger et bénéficient d’un accès à l’information quand bien même elle est sensible.

Sont-elles alors victimes d’une manipulation ? Probable. Toutefois, il serait malvenu pour des agences à la notoriété avérée de succomber avec une telle facilité à la manipulation. D’autant qu’elles sont censées rapporter l’information, toute l’information et rien que l’information. Ce n’est pas un jeune journal algérien confectionné par de jeunes journalistes qui rapporte cette “rumeur”, l’inexpérience pouvant dans une certaine mesure constituer une circonstance atténuante. Non, ce sont deux agences parmi les plus efficaces dans le monde qui sont, avec une déconcertante facilité, tombées dans le piège de l’intoxication sans, apparemment, en mesurer les conséquences.

Aussi, participent-elles à la généralisation de la manipulation qui accrédite le GSPC d’une force imparable. On est alors bien loin du b. a.-ba du métier. Et l’on devient acteur de cette morbide scène.

Djilali B.

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