Le co-développement des dechets pour l'Afrique
Cette histoire nous rappelle malheureusement beaucoup d’autres de transferts de produits dangereux vers l’afrique. Les déchets de l’occident se retrouvent en Afrique avec l’intention de s’en débarrasser. Vous vous souvenez de l'affaire des déchets toxiques déversés à Abidjan par la multinationale hollandaise qui avait transporté ses déchets en Côte d’Ivoire en Août 2006. Les victimes ont été nombreuses : des maladies, des morts, des fausses couches grâce au cadeau empoisonné...
Que l'Afrique soit le dépotoir de déchets toxiques de l'Occident ne me surprend plus. En effet, remémorez-vous des multiples cas de déversements de déchets toxiques en Guinée, au Nigéria et il n'y a pas si longtemps au Cameroun, à Nkapa, où des tonnes de chlore avaient été déversés dans un village près de Yaoundé. Et tout ça, avec la complicité de dirigeants africains qui sont plus soucieux de la valeur de l’argent que de la santé de leurs concitoyens.
Nieme Affaires : Le diocèse de kolda (casamance) a porté plainte contre X pour « des faits de tromperies », « mise en danger de la vie d’autrui » et « infraction aux règles de l’environnement ».
Dans cette affaire, Annie Bouctot, responsable de Kassoumaye Provence, une association qui travaille avec le diocèse de Kolda depuis plusieurs années : "La société VSH nous a dit qu'il faudrait réviser le matériel à l'arrivée. Mais entre réviser du matériel et envoyer des ordinateurs sans disques durs... il y a un monde", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Le matériel informatique en cause avait été proposé par la société de nettoyage VSH et provenant de la société générale. Ces ordinateurs ont été décrits par le diocèse comme étant vieux (puisque datant des années 90 et n’ont pas de disque dure).
«Il s'agit d'une poubelle informatique. Il n'y a rien à tirer de ce tas d'appareils cassés» a déclaré Mgr Olympio, prélat du diocèse de Kolda au journal Parisien/Aujourd'hui en France, qui révèle l'affaire. «Des dizaines d'ordinateurs, photocopieurs et imprimantes en provenance de France, s'entassent dans les locaux», poursuit le religieux.
Quand a la société générale, qui n’est pas informé de l’histoire de ses ordinateurs, tout comme elle n’était pas informé du cas de Kerviel, a décidé de lancer des « investigations » sur cette affaire….
C’est ce qu’on appelle le co-développement.
Le Haut conseil au développement nous explique sur son site : « Sa vocation première n'est pas d'endiguer les flux migratoires, mais de valoriser les efforts des migrants décidés à mettre leurs compétences et savoir-faire au service de leur communauté ou de leur région d'origine ou encore d'y promouvoir des activités productives ou des projets sociaux ».
Nieme Affaires : Le diocèse de kolda (casamance) a porté plainte contre X pour « des faits de tromperies », « mise en danger de la vie d’autrui » et « infraction aux règles de l’environnement ».
Dans cette affaire, Annie Bouctot, responsable de Kassoumaye Provence, une association qui travaille avec le diocèse de Kolda depuis plusieurs années : "La société VSH nous a dit qu'il faudrait réviser le matériel à l'arrivée. Mais entre réviser du matériel et envoyer des ordinateurs sans disques durs... il y a un monde", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Le matériel informatique en cause avait été proposé par la société de nettoyage VSH et provenant de la société générale. Ces ordinateurs ont été décrits par le diocèse comme étant vieux (puisque datant des années 90 et n’ont pas de disque dure).
«Il s'agit d'une poubelle informatique. Il n'y a rien à tirer de ce tas d'appareils cassés» a déclaré Mgr Olympio, prélat du diocèse de Kolda au journal Parisien/Aujourd'hui en France, qui révèle l'affaire. «Des dizaines d'ordinateurs, photocopieurs et imprimantes en provenance de France, s'entassent dans les locaux», poursuit le religieux.
Quand a la société générale, qui n’est pas informé de l’histoire de ses ordinateurs, tout comme elle n’était pas informé du cas de Kerviel, a décidé de lancer des « investigations » sur cette affaire….
C’est ce qu’on appelle le co-développement.
Le Haut conseil au développement nous explique sur son site : « Sa vocation première n'est pas d'endiguer les flux migratoires, mais de valoriser les efforts des migrants décidés à mettre leurs compétences et savoir-faire au service de leur communauté ou de leur région d'origine ou encore d'y promouvoir des activités productives ou des projets sociaux ».
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