Les crucificateurs de Jésus sont de retour a Ghaza .

Rencontre avec un musulman,

Parmi les principaux comportements d’un musulman, il y a la zakat, et la sadagha, la solidarité comme nous disons par chez nous. En effet la solidarité islamique avec les musulmans du monde entier mais pas uniquement. C’est cela qui m’a fait découvrir cette religion. Les musulmans n’ont pas de prérogative quand a l’appartenance ethnique, religieuse. La zakat ou la sadagha est faite dans le sens le plus large, pour tous les êtres et les créatures de Dieu.

Le secours aux personnes indigentes n’a aucune limite sauf dans leur propre conduite. C'est-à-dire qu’un musulman ne peut octroyer a une personne aux comportements pervers, corrompus, loin de l’idéal bienfaisant, ou a contre sens des valeurs humaines. Il n’est pas exigé a un musulman de donner a un musulman.

Ne prenez pas pour exemple tous les textes parlant des 5 piliers de l’islam. C’est une définition tres réductrice du musulman, de l’islam. Il ne suffit pas de pratiquer le ramadhan, par exemple, pour se dire musulman. Un musulman doit avoir un comportement le plus approchant du saint prophète Muhammad (SAWS). L’islam est 90% de comportement. Donc, il y a ceux qui se disent musulman et ceux qui le sont. Musulman n’est donc pas une identité, mais un comportement, une philosophie, une culture de l’esprit et du corps.

C’est pour cela que la zakat ne peut être considéré comme un impôt ou une aumône… car elle peut être faite a des mécréants (je dis mécréant volontairement, du verbe mécroire, pas de l’imagination des sionistes comme je l’ai vu écrit… pour mécroire veut dire chiens d’infidèles…), des polythéistes, des chrétiens, des athées, des juifs etc..

J’y viens …voila comment j’ai découvert un musulman.

Dans une ville, un homme donnait toujours la zakat, enfin une partie, a la mairie et celle-ci le partageait entre plusieurs personnes nécessiteuses. Il n’a jamais voulu donner son nom, sauf au maire et à l’assistante du maire et moi (parce que, je l’observais)… sinon, personne n’était informé de la situation.

Chaque année, avant la fin de l’année, il se présentait a la mairie, sans rendez vous, avec un cheque et attendait patiemment que le maire le reçoive avec l’assistante. J’étais là… il arrivait que le maire le reçoive 1 heure après en raison des RDV du maire. Mais l’homme était patient et avait toute l’attention de l’assistante. Elle avait d’ailleurs toujours le petit mot rassurant et plein d’excuse pour l’attente que subissait cet homme.

Mais l’homme avait toujours ce même sourire, défendant la dame de sa gène, c’était plutôt a lui de s’excuser car il n’avait pas prévenu de son arrivé. Je voyais bien la scène, et j’ai été curieux d’en savoir plus.

Je l’ai su car j’ai observé la scène a de moult reprises, et j’ai donc questionné l’homme. Pas tout a fait jeune, et pas tout a fait vieux. Je voulais connaitre… savoir.. Et surtout apprendre de la générosité qui habite ce monsieur. Pourquoi donner a des gens qu’il ne connait pas qui peuvent être ses ennemis…

Il m’expliqua que s’il ne donnait pas cette somme calculée sur les biens possédés, il ne passerait pas sa prochaine vie et sa prochaine année tranquille. Et lorsqu’il donnait cette somme précise, il se sentait soulagé… son cœur était comblé de félicité, comme si un enfant avait reçu un présent.
Il m’expliquait qu’il donnait une partie a la mairie, destinée a une association de solidarité pour les villageois : qui aide certains a payer leur dette, leur loyer, leur gaz pour l’hiver, ou le simplement l’électricité dans certaines familles. D’autres avaient besoin d’être aidé pour la scolarité de leurs enfants etc. etc. il me disait qu’il pensait a cela une bonne partie de l’année. Et s’il donnait une partie de la zakat a la mairie, ce n’était que pour conserver son anonymat dans le village.

Chaque année, c’était le même rituelle. Cependant, j’ai posé la question a l’assistante. Elle me le confirma tout en exigeant de moi de la discrétion. Elle m’expliquait qu’elle avait vu un reportage la dessus…. Je m’arrête pour vous dire que j’ai intérieurement ris. Sa seule source donc, c’était la télévision. Quand je pense que certains se permettent de donner leur avis… depuis des années ce monsieur fait cela, mais l’assistante n’a pas trouvé mieux que de se cultiver a partir d’un reportage.

C’est cependant le siècle qui veut cela.

Voici ce qu’il me dit, dans les discours islamiques, la zakat purifie l’esprit du receveur mais aussi du donateur. Le nécessiteux ne reste pas dans l’envie, la jalousie, ou de la recherche de la possession en oubliant ses obligations religieuses. Il n’est pas la non plus accroitre les biens de l’état comme le communisme ou autres idéologies. D’autre part, la zakat purifie aussi l’esprit du donateur car il se s’en redevable envers son prochain. Si a son tour le nécessiteux devient riche, l’exemple lui restera et alors il parviendra aussi a cette volonté de solidarité. C’est ainsi que l’on peut humainement supprimer la pauvreté … c’est une grande volonté que de se séparer d’une somme ajustée a sa fortune pour le bien d’autrui. Qui est capable de se séparer de son bien le plus précieux ou simplement le partager… sauf dans l’islam.

On n’est pas musulman par identité comme certains chrétiens le pensent ou juifs qui se l’imaginent ou d’autres se le disant. C’est un comportement, une conviction, une philosophie de vie qui exige un travail sur soi…un jihad naturel et de tout les instant… mais aussi une grande patiente. Une volonté de toutes les secondes.

Selon les dires de ce monsieur, la zakat permet non seulement une solidarité des biens portants, de ceux qui ont été gratifié par le Tout Puissant, mais aussi pour maintenir une justice et stabilité dans les sociétés islamiques ou non islamique. Les nécessiteux ne seront pas attirés par les vols et les dérapages inqualifiables, les plus riches regarderont plus souvent vers les plus déshérités afin de ne pas s’enfermer dans l’égoïsme sale.

Pour en revenir a ce monsieur, si les habitants savaient… ils ne diraient pas, en désignant, l’arabe. Je pense qu’il le sait, mais laisse dire… c’est en réalité un homme très tres simple… mais d’une grande capacité d’écoute et d’humanité. Il me disait qu’il ne donne pas pour maintenant, mais pour un temps que le matérialiste ne se matérialise pas… (belle image)

En lisant sur l’islam, j’ai appris que même une entreprise de miel doit consigner une partie de la production pour les nécessiteux… pour les terres c'est-à-dire laisser l’utilisation d’une partie au plus impécunieux, les volailles, les brebis etc.… c’est incroyable de justice.

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