Les crucificateurs de Jésus sont de retour a Ghaza .

La République a parlé ! Les citoyens français musulmans n’ont aucun droit de s’exprimer !

Il ressort de manière claire que dans notre pays, il y a les maîtres devant qui tous les hommes politiques se prosternent et s’exécutent et il y a les goyims, parmi lesquels au plus bas de l’échelle, se situent les musulmans.

Parmi les motivations fallacieuses avancées par Mr Le Préfet de police de Paris et figurant sur l’arrêté d’interdiction figurait le point suivant: « l’un des parcours envisagés pour la manifestation passe à proximité d’un lieu de culte juif qui devrait connaître une participation plus importante qu’à l’accoutumée de fidèles en raison des fêtes de Pessah (Pâques juives). » Comme cela est dit dans l’arrêté « l’un des trajets envisagés » cela signifie donc que selon les autorités, il n’était pas définitif et qu’il pouvait être modifié ( à ce propos, le Collectif n’avait rien exigé comme parcours en dehors du fait que le départ de la manifestation soit donné devant la mosquée de Drancy et l’arrivée devant la mairie) et deuxièmement, cela montre que les sous-citoyens que nous sommes n’ont pas le droit de marcher à côté d’un lieu où les maîtres sont présents au risque de les déranger (comme si les manifestants étaient considérés par avance comme des terroristes en puissance et non de simples citoyens usant de leurs droits de Français à exprimer leurs opinions) ; argument d’autant plus scandaleux en sachant que quelques jours plus tôt, c’est une bande d’individus de confession juive qui sont soupçonnés d’avoir tués un citoyen musulman, Saïd Bahrarach, qui a osé faire son travail en assurant la fermeture de la porte du magasin (dans lequel il travaillait en tant que vigile) devant tous les clients y compris ceux de confession juive et que la France entière est sommée aujourd’hui de se taire et de minimiser la mort de cet homme voire même de lui trouver des justifications.

Il ressort ainsi de manière claire que la République a décidé cette fois-ci encore d’ignorer deux de ses principes fondateurs « Liberté et Egalité » pour tous les citoyens français.

Comme nous l’avions précisé vendredi en fin de soirée, en prévention d’une interdiction arbitraire de cette manifestation, vendredi notre avocat avait demandé et obtenu une audience devant le tribunal administratif de Paris pour le samedi 3 avril à 10 heures du matin. Jusque-là, nous étions persuadées que le juge allait pouvoir rétablir le droit, mais c’était sans compter sur les pressions politiques venant manifestement au plus haut sommet de l’Etat. Après une plaidoirie dans laquelle il ressortait de manière indiscutable que l’arrêté d’interdiction n’avait aucun fondement légal et que cette dernière aurait dû donner lieu à une annulation de l’interdiction si le droit avait été respecté ; la délibération du tribunal (qui a duré environ 1h15) a abouti à la conclusion suivante : le tribunal a décidé de se déclarer « incompétent territorialement». Le tribunal administratif de Paris s’est donc déclaré « incompétent territorialement » pour juger une arrêté d’interdiction venant du préfet de police de Paris! Cherchez l’erreur!

Au même moment, nous apprenions par un contact se trouvant à Drancy, qu’une armée de gendarmes mobiles était en train de se déployer sur tout le parking de Carrefour non loin de la mosquée, ainsi que des dizaines et des dizaines de policiers en civil ; il y en avait même sur les toits du centre commercial pour vous dire si la menace semblait sérieuse! Il faut user de grands moyens dès lors qu’il s’agit de montrer la volonté du gouvernement de ne pas permettre que soit dénoncé (comme cela aurait dû l’être ce samedi si la France était encore une démocratie) son projet d’aliénation des musulmans, à savoir son vil projet de création d’un islam de France!

Arrivé à Drancy, le responsable du Collectif Cheikh Yassine est resté à l’écart dans une voiture quelconque sur le parking du centre commercial, où il était en contact téléphonique avec les manifestants se trouvant sur les lieux où devait avoir lieu la manifestation jusqu’à ce qu’il voit arriver un groupe d’une quinzaine d’officiels avancer de manière digne des mises en scène hollywoodiennes sur toute la largeur de l’allée centrale du centre commercial ! Il est sorti de la voiture, s’est dirigé vers eux et ces derniers lui ont alors signifié verbalement l’interdiction de manifester et l’obligation de partir. Apparemment, ils étaient venus avec un scénario écrit autrement, à savoir avec la certitude que le responsable allait refuser de quitter les lieux ! L’idée était d’embarquer tout le monde et d’empêcher ainsi l’ensemble du groupe de revenir sur le Bourget de crainte que la contestation, rendue impossible à cause de l’annulation de la manifestation, ne s’organise alors au Bourget.

Manque de chance pour le dit scénario, le responsable a déclaré immédiatement qu’il allait quitter les lieux, car la décision avait été déjà prise avant de partir à Drancy, de se réunir au Bourget avec les personnes qui étaient venues de plusieurs villes de province spécialement pour la manifestation. Plusieurs décisions contradictoires ont alors été prises par les officiels ; il y avait ceux qui lui demandaient de partir et ceux qui bloquaient sa voiture lui demandant de rester pour permettre d’informer les manifestants. Bref, tout ceci a montré le côté ubuesque de ce qui était en jeu; nous avons même appris à un moment donné que la décision de le laisser partir devait venir d’une décision téléphonique qui arrivait de bien plus haut! Il faut dire que la situation était quelque peu inconfortable pour les officiels car les caméras des médias présents (Franc 24, M6, etc.) filmaient les ordres contradictoires des uns et des autres et qu’il ne devenait alors sans doute pas si simple d’arrêter cet homme en direct devant des journalistes après que celui-ci ait tout de suite déclaré qu’il ne voulait pas rester; le fameux ordre de le laisser partir ayant fini par tomber, lui-même ainsi que les manifestants présents sur place sont partis pour se rendre au Bourget.

Tout le monde s’est donc retrouvé devant le parc des expositions du Bourget, où un nombre impressionnant de RG ont rappliqué très vite (impossible d’avoir même une discussion hier en privée tant les membres du collectif étaient étroitement surveillés !) Le responsable a décidé d’entrer à l’intérieur puisque certaines personnes, en particulier celles qui étaient venues de province voulaient profiter de ce congrès musulman comme tribune de contestation. Le responsable du Collectif a réuni les gens présents en plein air à l’extérieur des halls et devant quelques centaines de personnes, il a fait le point sur la situation de l’islam en France en dénonçant l’irresponsabilité de toutes les organisations musulmanes et à leur tête l’UOIF, qui dans un moment aussi grave pour tous les musulmans du monde entier et particulièrement pour tous ceux qui vivent en France, ne profitent pas pour faire de cette rencontre (qui réunit des milliers de musulmans) une occasion pour provoquer un sursaut de prise de conscience autour de leurs causes majeures à savoir, la mise en danger de la mosquée al Aqsa et des lieux saints musulmans en Palestine occupée et l’odieuse situation de la communauté musulmane en France dont la religion, l’islam, est en train d’être travestie et dénaturée par les politiques et par le CRIF ; préférant toujours et encore esquiver les questions fondamentales pour ne pas heurter ceux qui les ont placés dans ce CFCM qui après n’avoir jamais eu aucune légitimité devient aujourd’hui l’emblème de la traîtrise, de la collaboration et de l’aliénation.

En se comportant de la sorte, les autorités politiques et la machine judiciaire pensent pouvoir intimider les femmes et les hommes libres qui se retrouvent autour de cette contestation majeure organisée par le collectif Cheikh Yassine, mais les centaines de personnes présentes samedi dans cette réunion ont déclaré qu’elles n’abandonneraient pas la lutte et qu’elles reviendraient à chaque fois qu’elles en auraient la possibilité, prêtes à être embarquées si d’autres interdictions de manifester survenaient à nouveau pour bâillonner les citoyens musulmans.

Il nous appartient donc à nous tous de pousser ceux qui nous dirigent dans leur retranchement; soit ils vont devoir respecter les lois de la République valables pour tous, soit ils vont devoir dévoiler au monde entier, par leurs décisions arbitraires et liberticides, que la France n’est plus une démocratie mais qu’il s’agit bien d’une dictature absolutiste dans laquelle ce sont des valeurs sionistes qui déterminent la gouvernance de la France.

Le Collectif Cheikh Yassine

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